La dépêche.Tournefeuille. Un broyeur collectif pour les déchets verts
Gilbert
Asencio s'occupe de garder chez lui le broyeur collectif entre chaque
emprunt.
Proposé par l'association
Tournefeuille Avenir Environnement (TAE), le projet participatif de
broyeur collectif est enfin disponible aux riverains. Il est la
résultante d'une décision des équipes municipales de demander aux
Tournefeuillais des propositions de projets en rapport avec
l'environnement et le développement durable.«L'idée vient tout d'abord d'un constat, explique Gilbert Asencio, porteur du projet au sein de l'association. Deux fois par semaine, il y a la collecte des déchets verts et si l'on désire s'en occuper nous-même, il faut se rendre à Colomiers : ça fait beaucoup de déplacements, donc une pollution de l'air plus importante».
L'association cherche alors une solution pour donner une seconde vie à ces détritus pour «être responsable de ce que l'on jette».
2 000 € de subvention.
L'idée d'acheter un broyeur collectif est alors née. D'autant que les branchages et végétaux broyés peuvent ensuite être utilisés pour humidifier les plantes et les arbres. Suite à cette réalisation, le projet est alors présenté, voté et obtient 2 000 € de subventions de la mairie.
«Par la suite, deux choix s'offrait à nous concernant l'achat, nous devions décider entre un broyeur thermique ou électrique», poursuit le membre de TAE. «Nous avons alors opté pour un électrique, considéré comme plus sécurisé et bien moins bruyant».
Le broyeur est alors acheté 1 289 €. «Nous voulions qu'il soit partagé», précise Gilbert Asencio. Un planning a donc été mis en place sur le blog de l'association. Néanmoins, une contribution de 10 € par jour est demandée pour emprunter la machine. «Loin de nous l'idée de se faire de l'argent dessus, si nous avons instauré ce tarif c'est pour pouvoir maintenir l'appareil mais, aussi, à l'avenir, en acheter un deuxième pour toucher plus de monde dans la ville», explique-t-il.
Depuis le mois d'avril, l'équivalent de 28 poubelles de déchets verts a été broyé, de quoi rendre fier Gilbert Asencio qui pense déjà à l'avenir en cherchant des moyens de le transporter à vélo plutôt qu'en voiture.